Véronique Poppe et Christian Rolet proposent mais aussi confrontent et associent leurs champs d’exploration.
Les supports sont variés, trouvés ici ou là, souvent abandonnés.
Papiers piqués d’humidité, vieilles couvertures de manuels scolaires défraichis sont le point de départ où l’image et l’abstraction s’associent et s’équilibrent dans un va-et-vient obstiné entre l’oeuvre figurative et onirique de Véronique Poppe et les signes, lumières et matières dont Christian Rolet est un formidable
expérimentateur.
L’humain, sa présence où la trace de son passage y sont ici traités par leurs sensibilités respectives, comme un jeu de question-réponse, en plusieurs interventions presque chirurgicales, même si l’aléatoire et l’impulsion y gardent une place de choix.
De ce subtil équilibre entre abstraction radicale et imagerie précise, se dessine, en écho, un récit, une histoire dont la trame se dévoile naturellement au spectateur·rice qui y trouvera aisément son propre chemin.
En collaboration avec l’ESA Académie des Beaux-Arts de Tournai
veroniquepoppe.com